
Affaire présumée de détournement à la DGI : entre manipulation grossière et cabale contre une femme d'État
Depuis quelques heures, un article aux relents de règlement de comptes circule sur les réseaux sociaux, accusant la Directrice Générale des Impôts d’un détournement de 14 milliards de francs guinéens. À en croire ses auteurs, les fonds auraient mystérieusement échappé aux circuits classiques de la gestion publique pour atterrir sur un compte personnel lié à cette haute responsable. Une lecture critique, rigoureuse et honnête de ce récit suffit pourtant à en dévoiler les failles, les incohérences et surtout les intentions malveillantes. Car à y regarder de plus près, ce prétendu scandale ressemble davantage à une opération de déstabilisation ciblée, qu’à une véritable enquête basée sur des faits vérifiés. Rien n’est sourcé, aucun document n’est produit, aucune démarche journalistique digne de ce nom ne permet de recouper les informations. Et pourtant, c’est le nom d’une femme respectable, compétente et irréprochable que l’on tente de salir, à grand renfort de rumeurs et de supposés enregistrements « explosifs » jamais publiés.
Mais qui est cette femme que l’on veut abattre ?
La Directrice Générale des Impôts n’est pas une inconnue parachutée dans le système. Elle est une gestionnaire chevronnée, formée avec rigueur, passée par toutes les strates de l’administration fiscale, avant d’être portée à la tête de la DGI pour ses compétences reconnues, sa droiture morale et son efficacité redoutable. Depuis sa nomination, elle s’est engagée avec détermination dans la réforme du système fiscal guinéen, s’attaquant aux vieilles pratiques, imposant la transparence, fermant des brèches jadis tolérées, et augmentant significativement les recettes fiscales de l’État. Ce n’est donc pas un hasard si elle est aujourd’hui visée. Elle dérange. Elle gêne. Elle incarne un nouveau visage de l’administration : celui de la compétence, du mérite et de la loyauté à la République. Plus encore, cette femme est une fidèle parmi les fidèles du Président Mamadi Doumbouya.
Depuis le début de la Transition, elle s’est alignée sans faille sur la vision de rupture portée par le Chef de l’État : servir le peuple, nettoyer l’appareil d’État, renforcer l’autorité publique. Son seul tort, semble-t-il, est d’avoir appliqué cette ligne avec fermeté dans un secteur longtemps miné par les arrangements de coulisse. Alors non, il ne s’agit pas ici de défendre l’indéfendable. Si des preuves concrètes existaient, il conviendrait d’en tirer toutes les conséquences. Mais il n’y en a aucune. Ni le ministère des Finances, ni le Trésor public, ni le SAF, ni aucune autorité compétente n’a confirmé la moindre anomalie. Ce que l’on nous sert à la place, c’est un roman à sensation, truffé de raccourcis, construit pour détruire une réputation que rien, jusqu’ici, n’a pu entacher.
A l’heure où la Guinée a besoin de femmes fortes, compétentes, loyales, il est urgent de protéger ces profils contre les attaques injustes. La Directrice Générale des Impôts est de celles-là. Elle incarne l’espoir d’un État qui se relève, qui se réforme, qui se respecte. Elle mérite notre confiance, notre soutien, et surtout notre vigilance contre les campagnes de désinformation qui tentent de briser ce qu’il y a de meilleur dans notre administration.
Le FMI satisfait des résultats engrangés par la nouvelle directrice des Impôts Fatoumata Foula DIALLO et trouve que les réformes ont progressé. La nouvelle directrice des Impôts a passé le test. En effet, pour donner suite à la revue régulière des performances économiques du gouvernement, le FMI est généralement « satisfait » des résultats observés. Telles sont les conclusions du communiqué du FMI qui encourage le chemin économique suivi et espère que le gouvernement mettra en œuvre la « vérité des prix » dans l’électricité. Le FMI encourage aussi le gouvernement BAH Oury à « limiter les prêts à la Banque Centrale », à continuer à l’assouplissement du taux de change et surtout à « lutter contre la corruption et le blanchiment de capitaux » et améliorer le climat des affaires en général. Même si plusieurs guinéens qui sont toujours dans des difficultés économiques, ne partagent pas le satisfecit du FMI, il est à noter que cet endossement sans faille des réformes engagées par la nouvelle directrice des Impôts qui a franchi cette revue économique avec brio va à l’actif du premier Ministre du Général Mamadi DOUMBOUYA.
« La recherche d’un excédent budgétaire de base préservera la stabilité, et les investissements publics porteurs de croissance seront intensifiés. L’application des mesures programmées pour renforcer les recettes fiscales et du mécanisme d’ajustement des prix du pétrole contribuera à la mobilisation des recettes. Le relèvement progressif des tarifs de l’électricité à un niveau permettant de couvrir les coûts réduira les subventions à l’électricité non ciblées et dégagera de l’espace budgétaire pour les dépenses prioritaires. Par ailleurs, les dispositifs de protection sociale seront renforcés afin de protéger les groupes vulnérables et de lutter contre la pauvreté. L’amélioration de la gestion de l’investissement public en assurera un meilleur rendement et une plus grande efficience. Le maintien des prêts non concessionnels au niveau programmé et la poursuite du renforcement de la gestion de la dette préserveront la viabilité de celle-ci. En poursuivant la constitution de marges de manœuvre extérieures pour parer aux chocs, la Guinée renforcera sa résilience. L’assouplissement du taux de change facilitera l’accumulation de réserves. À cette fin, la concurrence sur le marché des changes est en cours de renforcement et une stratégie d’intervention fondée sur des règles sera mise au point ».
Donc, ne nous trompons pas de combat.
Dr MAMADOU ALIOU BAH, Inspecteur Principal des Impôts
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