
Inondations et Dégâts importants à Kissosso Sankoumbayah : « la société ODHAV n’est responsable en rien » dixit le chef de quartier Mohamed Maciré Camara
Après de violents dégâts matériels enregistrés à Kissosso, précisément à Sankoumbayah dans le secteur Condéyah, à la suite des fortes pluies survenues dans la nuit du mercredi 30 au jeudi 31 juillet 2025, le siège administratif de la société ODHAV (Kissosso) a été indexé et accusé d’avoir obstrué le canal d’évacuation des eaux pluviales.
Notre rédaction a bien voulu savoir un peu plus sur la situation. En effet après investigation et visite des lieux, il en ressort que les installations dudit siège n’ont rien n’a à voir dans cette affaire.
Selon le concessionnaire des lieux, Monsieur Mohamed DIABY qui a fait savoir que : « la société ODHAV est locataire chez moi et depuis son installation, elle n’a rien modifié. Je peux vous affirmer que sans la canalisation effectuée par moi avec des centaines de millions, aucun riverain aujourd’hui ne pourrait habiter chez lui en période des pluies. L’Etat a drainé tout l’eau de ruissellement de l’autre côté de l’autoroute par un canal ouvert sur les habitations. C’est cette canalisation qui a permis aujourd’hui de sauver des maisons. Des riverains mêmes sont venus me remercier pour cela. Vous pouvez aller voir vous-mêmes » a déclaré Monsieur Diaby
Il a ensuite dit que c’est parce que la quantité de pluie tombée cette nuit était élevée et il y a eu des dégâts dans presque tous les quartiers de Conakry.
Quand nous nous sommes entretenus avec le chef du quartier, il a aussi affirmé que « les installations du siège administratif ne sont nullement la cause et la société ODHAV n’est responsable en rien » car elle n’est que locataire. Par contre, il a affirmé que le concessionnaire a signé un protocole d’accord avec les responsables du quartier, les riverains sur la question de l’insécurité, la question d’inondation, l’accessibilité (mouvement des camions) et sur la redevabilité.
Selon, Monsieur Mohamed Maciré Camara, Chef du quartier Sangoyah marché, aucun de ses engagements n’a été respecté. Faux, rétorque le concessionnaire, « j’aimerais qu’il me montre ma signature sur un papier, je suis prêt à respecter mes engagements » a-t-il affirmé.
En effet, sur le document que le chef du quartier a brandi, la place de la signature du concessionnaire est vide et les prétendus membres du syndicat qui ont signé ne sont pas reconnus par le concessionnaire. Il semble alors que le document brandit par le chef du quartier n’est pas authentique .
En somme, il ressort de notre investigation que la Société ODHAV n’est responsable en rien, comme l’a affirmé tous les concernés et l’action de Monsieur Mohamed Diaby était plutôt salvatrice. Il revient alors à l’Etat de jouer son rôle dans l’urbanisation de la ville.
Grégoire ANKOU
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