Mon conseil à Nafissatou Diallo

Un accord vient de mettre fin à une affaire qui défraya la chronique et qui montre que les déclarations de cette Dame n’étaient pas dénuées de tout fondement.

Quand une campagne médiatique orchestrée, se défoula sur notre compatriote au point de dénigrer une communauté, voire tout un pays, j’avais invité certains médias guinéens à soutenir Nafissatou Diallo ; mon objectif n’était pas de dire qu’elle a raison ou pas mais de laisser la justice faire son travail.

J’ai un posting sur le sujet qui fut publié par plusieurs sites ; j’étais à New York à la réunion sur la manifestation qui devait se tenir devant le palais de justice ; j’étais devant le palais de justice et devant la résidence de DSK lors de la manif.
J’avais aussi été interviewé par un journaliste de la voix de l’Amérique ; tout cela parce que je crois que la justice ne doit pas être que pour les puissants.

J’en connais qui avait affirmé que tout ce qui brille n’est pas or ou tout ce qui vole n’est pas oiseau en faisant allusion à ma démarche ; j’avais répliqué.
Je n’ai jamais eu de contact avec la famille, les avocats, à plus forte raison avec Nafissatou Diallo et je ne compte pas le faire car mon action est dictée par ma conscience.

J’espère commencer en février le tournage d’un documentaire sur une amie qui fut violée par ses cousins et comme le père des auteurs était un homme influent de la politique guinéenne de cette époque, l’affaire fut étouffée ; elle porte encore des séquelles et elle a encore du mal à évoquer cette période de sa vie après tant d’années.
Elle me dit toujours d’être patient avec elle au moment du témoignage car elle s’imagine déjà des moments de sanglots.

Combien de femmes sont violées ou violentées en Guinée ? Dieu seul sait ; pour la plus part des cas, elles n’ont que les yeux pour pleurer.

Alors, si je peux me permettre un conseil ; je dirai à Nafissatou Diallo de créer un jour, une fondation en Guinée pour aider la cause des femmes violées et violentées ; elle rendrait ainsi un immense service à son pays.

Paul Théa

Nb : voici mon reportage devant le palais de justice à New York.



 


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