Processus électoral 2025 : la DGE échange avec les acteurs politiques et de la société civile

La Direction Générale des Élections (DGE) a organisé, ce vendredi, une rencontre d’échanges avec les représentants des partis politiques, de la société civile ainsi que des membres du corps diplomatique et consulaire. La réunion, tenue dans un réceptif hôtelier de Conakry, avait pour objectif de faire le point sur l’état d’avancement du processus électoral en vue de la présidentielle du 28 décembre prochain et de partager les perspectives à court terme. Prenant la parole, la directrice générale des élections, Madame Djenabou Touré, a tenu à clarifier certaines incompréhensions relatives au dépôt des candidatures : « L’objectif de cette rencontre était d’expliquer le niveau d’exécution du chronogramme et de présenter les étapes à venir, notamment le dépôt des candidatures. Certains ont confondu la mise en place des commissions financières et de validation avec l’ouverture du dépôt des dossiers. Non, les candidatures seront reçues exclusivement par la Cour suprême, chargée de les examiner et de les valider pour l’élection présidentielle. Ce que la DGE a publié, ce n’était pas la liste des candidats, mais celle des personnes ayant simplement déclaré sur l’honneur leur intention de participer au scrutin », a-t-elle précisé. À la sortie de la rencontre, Mohamed Nabé, président du Parti Alliance pour le Renouveau et le Progrès (ARP), s’est dit satisfait des éclaircissements apportés : « Nous avons levé plusieurs zones d’ombre, notamment sur la question de l’âge des candidats. La Constitution fixe la limite entre 40 et 80 ans, alors que le Code électoral mentionne 44 ans. La Directrice Générale a été claire : la Constitution est la loi suprême, et c’est elle qui prévaut. » De son côté, Gabriel Haba, président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG), a salué la pertinence de cette concertation et réaffirmé l’engagement de la société civile dans la surveillance du processus électoral : « Cette présentation nous a permis de situer la DGE dans son travail et de mieux préparer notre participation. La société civile jouera pleinement son rôle pour renforcer la transparence, crédibiliser le processus et s’assurer que toutes les étapes respectent la loi, car nous sommes le trait d’union entre l’État, les partis politiques et les citoyens. » Cette rencontre s’inscrit dans la volonté de la DGE de favoriser un dialogue inclusif et une meilleure compréhension des procédures électorales à l’approche du scrutin présidentiel de décembre 2025.

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