Alpha CONDE, un an après son investiture!

Un an après son investiture, Alpha Conde essaye de rassurer et peine à faire un véritable bilan de son année à la tête de l’Etat.

En effet, un an après sa prestation de serment, le président guinéen tente avec tous le mal du monde à démontrer concrètement les actes qu’il a vraiment menés pour aller vers le changement. Il se rend compte par rapport à ses promesses électorales, qu’il avait mal évaluée l’ampleur de la tâche et des défis à relevés.

Il parle de ses projets comme d’un rêve imminent qu’il pourrait réaliser rapidement, alors que le pays est plongé dans une grave crise et que les denrées de premières nécessités sont devenues rares dans les marmites de nos ménagères. Le taux d’inflation malgré sa relative maîtrise tourne autour de 21%. On peut noter néanmoins une stabilité de notre monnaie, même si les devises comme l’euro, le dollar et le Cfa restent dominants.

Cela est dû au marché des devises qui a repris au niveau de la banque centrale. Le bon point, c’est aussi les réserves pour l’importation. Quand Alpha Conde est arrivée, ça tournait autour d’une semaine,  nous avons aujourd’hui une capacité, allant jusqu’à trois mois. La volonté est réelle, mais il faut mettre « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Ce n’est pas le cas, car le président est entouré des plus grands prédateurs du régime Conté.

Le mauvais point, c’est le blocage du dialogue politique indispensable à une décrispation de la situation, ceci  pourrait encourager les investisseurs à injecter leurs argents, dans des secteurs comme, l’agriculture, le tourisme, l’hôtellerie, la pêche, l’artisanat, l’énergie, les infrastructures routières, le bâtiment, les travaux publics et autres secteurs, qui pourraient dynamiser notre économie, créer de l’emploi, de la croissance et du pouvoir d’achat.

Le volet chaotique, c’est celui de la réconciliation nationale, sans lequel l’on ne pourrait reconstruire, un tissu social laminé par tant de violences, de haines et d’injustices. Le gouvernement à la tête le président de la république, doivent s’impliquer pour mettre en place une véritable commission de réconciliation, en mettant à la tête, un homme de foi et de conviction, un homme impartial, incorruptible et crédible comme Robert Sarah. La réconciliation n’est pas un slogan, ni une théâtralisation, c’est une affaire sérieuse et cruciale qui doit être résolue rapide. Sans cela, nous pourrions compromettre la renaissance que nous voulons pour notre pays. Une commission vérité, justice et réconciliation doit être mise en place rapidement.

Il s’agit de savoir si, l’état et les hommes qui ont incarnés les différents régimes sont prêts à reconnaitre leurs rôles néfastes dans la conduite des affaires de ce pays.

Qu’est ce qu’on veut réellement changer ?
Qui doit changer quoi ?
Quelles seront les acteurs de ce changement ?
Quel régime allons-nous mettre en place ?
Comment allons-nous lutter contre la violence et l’impunité ? etc.

Nous savons tous que l’état est et a été le principal acteur des violences et de toutes les barbaries qui se sont déroulés depuis maintenant plus d’un demi-siècle.
A commencer par le Président actuel, il doit reconnaître les erreurs qu’il a eu à commettre pour donner l’exemple et montrer que personne ne peut être épargnez.
Il ne s’agira pas d’une chasse à la sorcière, mais de mettre les gens devant leurs actes, pour qu’ils aient l’occasion de se repentir, que les victimes pardonnent et que nous tournions les pages sombres de notre histoire. Tous le monde doit demander pardon, en commençant par l’état qui est la principale racine du mal guinéen.

La deuxième étape, sera celle de la réhabilitation de toutes les victimes, depuis 1957 jusqu’à nos jours, l’instauration d’un jour du pardon et de la mémoire, pour que plus jamais ça dans notre pays.

Ensuite, on prie pour le repos de nos morts, pour que leurs âmes reposent enfin en paix et que leurs familles fassent le deuil. Un mausolé construit en leurs mémoires couronnant ce chemin de croix. C’est à ce prix que notre pays pourra renaître de ces cendres.

A bon entendeur !
Alpha Ousmane Diangolo BARRY

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