Ville morte : L’axe Cosa-Bambéto-Hamdallaye, paralysé


Le mot d’ordre de ville morte lancé par le collectif et l’ADP réunis au sein de l’opposition radicale a été largement suivi sur le tronçon Cosa-Bambéto-Hamdallaye.



Toute la journée de ce lundi 14 mai pratiquement, la circulation est restée paralysée voir morte. Peu de véhicules et d’usagers de la route étaient visibles sur le tronçon. Les petits étalages, les commerces, les boutiques et mêmes certaines écoles n’ont pas levé le rideau. Cette paralysie a même affecté le grand marché de Madina.
Un calme précaire a régné toute la journée, a constaté sur place Aminata.com.

Cette journée, contrairement à celles précédentes a été calme et sans violence. De nombreux riverains interrogés par Aminata.com ont confirmé la nouvelle. Pas de violence. Pas de casse, affirme t-on. Et ce, malgré la présence des forces de l'ordre postés partiquement dans tous les carrefours et autres points "chauds".

Par contre, dans le reste de la capitale guinéenne, les activités ont continué toute la journée de ce lundi. Les stations d’essence, l’administration, les banques, les assurances, bref les services étatiques et du privé ont repris normalement en ce début de semaine, d’après le constat fait par nos reporters sur le terrain. Des embouteillages étaient même visibles sur plusieurs niveaux de l’autoroute et du Niger.

Cette situation de deux paysages dans une capitale est créée par le mot d’ordre de ville lancé par l’opposition hier dimanche qui projetait de poursuivre ses manifestations ce lundi.

Dans ses déclarations, l’opposition exige du pouvoir en place un dialogue franc et la tenue des élections parlementaires transparentes.

La veille, le Président de la République, le Pr Alpha Condé, a demandé à la CENI, au centre des toutes les controverses, « d’arrêter ses opérations de révision des listes électorales », lancées le 2 mai.
Dans le même cadre, le Chef de l’Etat appelle la CENI à engager des concertations avec les différents acteurs de la classe politique nationale.

Rappelons que les élections législatives tardent à être organisées depuis l’adoption de la constitution qui prévoyait un délai de six mois après son adoption en mai 2010. Plusieurs dates ont été avancées sans jamais voir le jour, prolongeant indéfiniment la transition, ouverte en 2008 à la suite de la disparition du Général Lansana Conté.

Abdallah Baldé/Aminata.com
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